Kaspersky Anti-Virus 2013

le 11/09/2012 à 17:15:00

Un logiciel comme Kaspersky est attendu comme le loup blanc par des millions d’utilisateurs et au tournant par des millions de détracteurs. C’est la rançon de la gloire lorsque l’on se place numéro un dans les ventes de logiciels de sécurité. Pourtant, le soft ne mérite pas d’être cloué au pilori et demeure une protection reconnue pour son efficacité. Cette année, pour l’éditeur russe comme pour ses concurrents, l’heure n’est pas au changement et Anti-virus 2013 présente de nombreux points communs avec l’édition précédente.


Portée de la protection : Bonne


Si l’on considère l’antivirus comme le produit de base, il est bon de voir que Kaspersky n’a pas bridé volontairement les fonctionnalités qui constituent la base de toute bonne protection actuelle. Protection en temps réel et hybride, détection de vulnérabilités et antiphishing sont présents d’office dans cette version, qui s’attache donc à l’essentiel. Cela reste toutefois insuffisant par rapport aux menaces actuelles et seul l’antivirus web constituera un rempart contre les menaces en lignes, à défaut de pare-feu. On appréciera tout de même le clavier virtuel et sécurisé, qui ne fera pas oublier que la suite de sécurité possède elle un module de protection des cartes de paiement, qui aurait pu faire partie de l’ensemble. Dommage. De même, alors que d’autres marques offrent des outils de protection annexes (vaccin USB, extensions de navigateur), Kaspersky se contente du minimum. C’est juste mais peut mieux faire.


 


Performance : Très bonne


Si l’on s’en tient aux tests effectués par des labos indépendants, Kaspersky 2012 faisait partie de l’élite. La version 2013 n’a pas encore bénéficié d’un test approfondi mais se positionne dans la droite lignée du moteur précédent. Cependant, nos propres protocoles d’examen ont bien vérifié l’efficacité du programme, mais avec un temps de latence inhabituel. Il semble qu’aussi efficace soit le logiciel, il demande plusieurs vérifications avant de rendre son verdict. Les fichiers infectés ont tous été correctement effacés, même à l’intérieur de fichiers zippés, les malwares inconnus placés en quarantaine. On apprécie d’ailleurs la fenêtre du journal qui indique bien les procédures suivies et l’excellente réactivité de l’antivirus web confronté à des pages infectées. En analyse, le logiciel n’a pas battu de records de vitesse, toujours certainement pour une histoire de validation, ce qui est tout de même rassurant. Le scan s’effectuera donc plutôt durant les périodes de veille de l’ordinateur.


KAV 2013


Ergonomie : Excellent


S’il est un logiciel simple à utiliser, c’est bien Kaspersky. Et par simple, il faut comprendre intuitif. D’ailleurs, l’interface est la même que l’an dernier, avec en tête la gestion de raccourcis sous formes d’icônes, plutôt qu’un menu présenté sous forme de listes. Antivirus oblige, la configuration avancée ne permettra pas d’aller bien loin mais cela reste suffisamment élaboré pour satisfaire les power-users. En cas d’alerte ou si l’utilisateur doit intervenir, une fenêtre discrète mais visible apparaîtra immédiatement, le plus souvent pour afficher un mini journal de l’activité du programme. Amplement suffisant et tout à fait adapté aux besoins actuels. De plus, Kaspersky est assez léger à l’installation et ne se perd pas en conjoncture. Il est d’ailleurs étudié pour s’installer même sur des postes infectés, quitte à effectuer plusieurs redémarrages d’affilée.


Résumé 


Kaspersky aurait pu sortir cette année un produit innovant, mais il a opté pour la continuité avec sa version précédente. Il reste à catégoriser dans les très bons produits de sécurité, mais souffre de quelques petits défauts qui l’éloigne de la première place. Quelques fonctionnalités de plus n’auraient pas été de trop, surtout quand on sait que la compagnie publie régulièrement des rapports de sécurité alarmants sur tous les nouveaux malwares qui peuplent la toile. Toujours est-il que le savoir-faire de la marque est au service d’un logiciel performant et facile à utiliser, auquel nous préférerons toutefois sa version Internet Security, plus complète.